Le Tacheles tel que nous ne le verrons plus jamais

Cette fois, c’est terminé. Les tentatives de privatiser l’espace et de jouer du sacro saint droit de la propriété a échoué. Le  Tacheles, haut-lieu de la culture alternative berlinoise, n’a pas pu résister à la volonté de livrer la ville aux spéculateurs. Il  a été évacué au début de la semaine. Peu après la chute du Mur,  l’immeuble en ruines situé dans l’ancien ghetto juif de Berlin a été investi par un groupe d’artistes de Berlin-est. Pour rendre hommage à l’histoire douloureuse du quartier, ils décident de baptiser l’édifice « Tacheles » ce qui en yiddish signifie  « parler clairement, sans faux-semblant ».

Je ne manquais pas chaque fois que j’allais à Berlin d’y faire un tour. Je vous propose, sans autre commentaire, une sélections des photographies que j’ai pu y pendre entre 2006 et 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une réponse à Le Tacheles tel que nous ne le verrons plus jamais

  1. J’y étais l’année dernière… et j’avais adoré cette énergie baba-punk-anar artistiquement révélatrice d’une histoire underground de Berlin. Le bon voire très bon y côtoyait le dispensable mais en tout état de cause la même volonté de vivre et d’exprimer cette rage transpirait à tous les étages et dans la cour extérieure. Cette fermeture est un crève-coeur.
    La photo qui illustre l’article des pages Next de Libé est parlante:

    http://next.liberation.fr/arts/2012/09/04/un-squat-historique-de-berlin-ferme-ses-portes_843790

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