Heiner Müller, Nietzsche l’effroi et le regard de la méduse (esquisse)

L’effroi de Müller versus l’effroi de Nietzsche

Ayant lu cela, Notre philosophie doit ici commencer non pas par l’étonnement, mais par l’effroi, phrase de Nietzsche commentée par Bernard Stiegler à l’Académie d’été de philosophie d’Epineuil le Fleuriel, il m’était immédiatement venu à l’esprit la difficulté que j’avais rencontrée à traduire le mot Schreck chez Heiner Müller à une époque où les traductions disponibles par exemple celle de Freud par Vladimir Jankélévitch le rendaient par frayeur. Et cela a provoqué l’impulsion d’une lecture de l’effroi chez Heiner Müller. Si l’on peut constater une proximité entre Heiner Müller et Friedrich Nietzsche, le premier lecteur du second, elle procède de deux démarches différentes, l’une artistique, l’autre philosophique. Et si les deux auteurs évoquent la nécessité de mettre l’effroi au point de départ des apprentissages, ce qui provoque l’effroi diffère chez l’un et l’autre. La question de l’homme de théâtre n’est pas celle du pansement (B. Stiegler : penser c’est panser, c’est à dire soigner). Il est de décrire et d’écrire la (les) blessure(s).

Müller Nietzsche effroi et regard de la méduse
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