décembre 2024 L M M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 -
Pour m’écrire directement : bernard.umbrecht[at]free.fr
-
Articles récents
Commentaires récents
- Claustaire dans Becht* or not Becht
- Barthe Gilles dans Dimanche prochain, pour le Nouveau Front populaire
- Catharina dans Dimanche prochain, pour le Nouveau Front populaire
- michel strulovici dans Retour sur la « Pharmacologie du Front national » de B. Stiegler
- Breuning Liliane dans André Umbrecht (1923–1993), mon père, déserteur de la Wehrmacht
Archives
- décembre 2024 (1)
- novembre 2024 (1)
- octobre 2024 (1)
- juillet 2024 (1)
- juin 2024 (3)
- mai 2024 (1)
- avril 2024 (1)
- février 2024 (1)
- janvier 2024 (2)
- décembre 2023 (3)
- novembre 2023 (2)
- octobre 2023 (1)
- août 2023 (1)
- juin 2023 (2)
- mai 2023 (1)
- mars 2023 (1)
- février 2023 (1)
- janvier 2023 (2)
- décembre 2022 (2)
- novembre 2022 (2)
- octobre 2022 (1)
- septembre 2022 (1)
- juillet 2022 (1)
- juin 2022 (1)
- avril 2022 (1)
- mars 2022 (1)
- février 2022 (1)
- janvier 2022 (2)
- décembre 2021 (1)
- novembre 2021 (1)
- octobre 2021 (1)
- septembre 2021 (1)
- juillet 2021 (1)
- juin 2021 (2)
- mai 2021 (1)
- avril 2021 (1)
- mars 2021 (2)
- février 2021 (2)
- janvier 2021 (3)
- décembre 2020 (3)
- novembre 2020 (2)
- octobre 2020 (3)
- septembre 2020 (3)
- août 2020 (1)
- juillet 2020 (2)
- juin 2020 (2)
- mai 2020 (6)
- avril 2020 (4)
- mars 2020 (4)
- février 2020 (1)
- janvier 2020 (2)
- décembre 2019 (4)
- novembre 2019 (3)
- octobre 2019 (4)
- septembre 2019 (2)
- août 2019 (3)
- juillet 2019 (2)
- juin 2019 (1)
- mai 2019 (3)
- avril 2019 (2)
- mars 2019 (6)
- février 2019 (3)
- janvier 2019 (4)
- décembre 2018 (5)
- novembre 2018 (4)
- octobre 2018 (4)
- septembre 2018 (4)
- août 2018 (1)
- juillet 2018 (1)
- juin 2018 (3)
- mai 2018 (3)
- avril 2018 (6)
- mars 2018 (2)
- février 2018 (2)
- janvier 2018 (3)
- décembre 2017 (5)
- novembre 2017 (2)
- octobre 2017 (4)
- septembre 2017 (2)
- juillet 2017 (2)
- juin 2017 (3)
- mai 2017 (2)
- avril 2017 (4)
- mars 2017 (4)
- février 2017 (3)
- janvier 2017 (4)
- décembre 2016 (3)
- novembre 2016 (4)
- octobre 2016 (4)
- septembre 2016 (4)
- août 2016 (2)
- juillet 2016 (4)
- juin 2016 (3)
- mai 2016 (3)
- avril 2016 (4)
- mars 2016 (4)
- février 2016 (4)
- janvier 2016 (5)
- décembre 2015 (5)
- novembre 2015 (4)
- octobre 2015 (5)
- septembre 2015 (5)
- août 2015 (2)
- juillet 2015 (5)
- juin 2015 (3)
- mai 2015 (4)
- avril 2015 (4)
- mars 2015 (5)
- février 2015 (5)
- janvier 2015 (7)
- décembre 2014 (5)
- novembre 2014 (4)
- octobre 2014 (4)
- septembre 2014 (3)
- juillet 2014 (3)
- juin 2014 (4)
- mai 2014 (16)
- avril 2014 (3)
- mars 2014 (3)
- février 2014 (4)
- janvier 2014 (6)
- décembre 2013 (3)
- novembre 2013 (4)
- octobre 2013 (6)
- septembre 2013 (10)
- août 2013 (2)
- juillet 2013 (5)
- juin 2013 (3)
- mai 2013 (10)
- avril 2013 (6)
- mars 2013 (7)
- février 2013 (4)
- janvier 2013 (12)
- décembre 2012 (3)
- novembre 2012 (1)
- octobre 2012 (4)
- septembre 2012 (7)
- août 2012 (4)
- juillet 2012 (5)
- juin 2012 (2)
- mai 2012 (6)
- avril 2012 (4)
- mars 2012 (3)
- février 2012 (9)
- janvier 2012 (7)
- décembre 2011 (8)
- novembre 2011 (4)
- octobre 2011 (6)
- septembre 2011 (6)
- août 2011 (5)
- juillet 2011 (3)
- juin 2011 (2)
- mai 2011 (5)
- avril 2011 (3)
- mars 2011 (2)
Bernard Stiegler (1952-2020)
« Mon devenir-philosophe en acte, si cela eut lieu, et je crois bien sûr que cela eut lieu, fut l’effet d’une anamnèse produite par une situation objective dans le cours accidentel de mon existence. L’accident consista en cinq années d’incarcération que je passai à la prison Saint-Michel de Toulouse puis au centre de détention de Muret, entre 1978 et 1983 – années évidemment précédées par un passage à l’acte, c’est-à-dire par une transgression ».
Ce contenu a été publié dans Commentaire d'actualité, Pensée, avec comme mot(s)-clé(s) Alain Damasio, Bernard Stiegler, Clinique contributive, Révolution ou bifurcation, Sarcelles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
Merci pour cette très belle évocation et en particulier pour ces mots :
Bernard n’avait de cesse de nous inviter à penser par nous-mêmes sachant que penser est aussi panser et qu’il n’y a pas de je sans un nous.
Cher Bernard, c’est aussi à Berlin sur la terrasse du bistrot qui fait face au Feieluftkino de Rehberge à Wedding que je viens de lire ton texte sur Bernard Stiegler. Je n’avais pas comme toi la chance de le connaitre personnellement, mais je suivais les manifestations de sa pensée avec intérêt et empathie. J’avais notamment écouté récemment pendant mes wanderungen confinées les 5 émissions de « À voix nue » que lui avait consacré France culture. Le parcours de cet homme me touche profondément et ton témoignage à chaud à l’occasion de sa mort est à la hauteur. Je t’embrasse fraternellement. B.Bloch
Bernard Stiegler nous est bien sûr connu, par exemple grâce au film sur l' »Ister » de Hölderlin. Mais surtout, je me souviens de mon « admiration » (au sens de Descartes), découvrant en 1988 son « L’effondrement technologique du temps », in « Les machines virtuelles » (Revue Traverses n° 44-45). Article magnifiquement épiméthéen, un « pansement » « zur Seite gehend, zu Zeiten » sous le signe d’Elpis. Il s’achève par ces paroles lucides et confiantes : « Répondre à Turing que les machines ne sont pas mortelles et donc ne pensent pas, n’empêchera jamais que la pensée soit l’endurance de la mortalité, ni que les machines constituent les marques réelles de cette mortalité … »
Nous savons que son travail va se perpétuer, par lectures et actions,…
C’est avec un grand retard, étant en déplacement pour soins, que j’ai appris le décès de monsieur Bernard Stiegler. Il avait été très sensible à mon courrier à l’époque où j’avais d’ailleurs envoyé un peu d’argent pour l’association et surtout je lui suis très redevable de m’avoir envoyé un exemplaire de son dernier livre. De plus il avait été très gentil de m’y mettre un petit mot. Je me permet de vous dire combien la compagnie de ses idées m’a instruit et me manquera, vous savez les livres sont chers et le handicap est une prison et je lui serai reconnaissant.
avec toute mes pensées et son souvenir vivant
olivier