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Nathan Katz : de la Heimat à la haimet
Voici la deuxième partie de la conférence sur Nathan Katz que nous avons tenue Daniel Muringer pour la partie musicale et moi sous l’égide de l’association Schick’ Süd-Elsàss Culture et Bilinguisme, le 6 avril 2018.
Tu m’attends avec impatience, pauvre cœur !… Parce que je t’appartiens… tout à toi !… Parce que je t’ai appartenu, de tout temps… Parce que je t’appartiens pour l’éternité !… Nous nous sommes toujours appartenu, si bien que l’un a dû venir sur terre pour l’autre. Nous aurions pu nous aider à porter toutes les peines et toutes les joies… Pour qu’aucun de nous deux n’ait à dépérir sur cette terre froide, sans lumière et sans amour, où il se serait retrouvé seul. Nous sommes tellement faits l’un pour l’autre !… et maintenant il faudrait que tu restes seule ! sans cesse, tu m’appelles !… mille fois, j’entends ta voix … elle traverse tous les murs… elle traverse toutes les forêts… sans cesse tu m’appelles à te rejoindre… mon cœur… dans une vie au-delà de toute misère… dans la mort… C’est ce dont j’ai toujours rêvé : être ensemble… Être là auprès de toi dans cette grande vie qui palpite en tous les mondes, qui frémit à la pointe de tous les brins d’herbe. Être là… avec toi… pour toute l’éternité… là-bas, aucun humain ne peut nous séparer, aucune loi, ni rien d’autre !… Être libres !… Ainsi… pour l’éternité…
Ce contenu a été publié dans Non classé, avec comme mot(s)-clé(s) Annele Balthasar, Daniel Muringer, Haimet, Heimat vs Haimet, Nathan Katz, Philippe Juen, Schick‘ Süd-Elsàss. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
Cher Bernard,
Nous n’avons pas « Internet » chez nous, donc c’est
au cyber que je consulte et enregistre vos splendides
travaux. Et c’est sans le vouloir et le savoir que j’ai
téléchargé les séquences de votre conférence méditative et
le chant émouvant de Daniel Muringer. Emotion d’autant plus forte
pour Kza et moi que la surprise fut totale.. En fait, je cherchais
désespérément à copier et coller votre subtile « bifurcation » Heimat / Haimet,
et voilà comment le téléchargement fut…
Levier et métamorphose sont convaincants. Si je considère
parallèlement à la graphie les sons, cela m’évoque les paroles
de Herder dans « Von deutscher Art und Kunst », quand il souligne
les « sauts et tours » créateurs de « substantialité poétique » du chant
populaire.
Ainsi, le « a » ouvert de « Heimat », suivi d’un »i » lui aussi relativement
ouvert donne un « spondée » à l’accentuation presque égale, tandis que le « i »
de la diphtongue alémanique est sans doute plus fermé.
Le « e » de Haim’t, quasiment muet, donne l’élan d’un trochée à peine esquissé. Contraste accentué, donc, entre l’ouvert « plat », égal, et le « fermé » bondissant.
Nur Winklein…
Merci encore pour ce grand moment de pensée et de musique !
Avec les amitiés de vos
HK
Il y a donc encore des poètes … phonéticiens ! La musique n’est pas loin
DM